Cette église classée aux Monuments Historiques depuis le 13 février 1970 est particulièrement remarquable par sa nef achevée par un chevet plat. Les murs, ponctués de fenêtres ogivales sont surplombés d’un toit à longs pans avec des tuiles plates. Un clocher en pierre, percé d’ouvertures et coiffé d’une flèche polygonale en ardoise, émerge de la croisée du transept.

Le château, situé aux Grandes-Ventes, fut édifié vers 1620 par une famille de parlementaires rouennais, les Le Cordier du Troncq. Bâti en briques et pierres, il est composé d’un corps central et de deux ailes aux façades ornées d’éléments sculptés. La charpente du corps central, à la Philibert Delorme, offre un grand intérêt. Contemporaine de la construction de l’édifice, elle compte trente fermes complètes.

Inscrite aux Monuments Historiques depuis 2008, cette église fut édifiée en à partir du XIVe siècle. L’église de plan en croix latine est composée d’une nef qu’entrecoupe un transept. Des ouvertures en plein cintre ponctuent les murs coiffés d’une toiture en ardoise à longs pans. Un clocher et sa flèche polygonale en ardoise couronnent l’édifice. La bâtisse se compose de grès, silex, bois et appareil mixte.

La construction primitive de l’édifice actuel remonte au début du XIIe siècle : à cet endroit s’érigeait un monastère détruit lors des invasions normandes. Le clocher-porche en grès a été adjoint au XIIIe siècle. La crypte, la chapelle seigneuriale Notre-Dame-de-Liesse, ainsi que l’ensemble des baies de l’église, ont été retouchées en 1682 par les seigneurs de Saint-Saire, les Boulainvilliers. Vers 1780, l’abbé Laindet a réaménagé les bas-côtés et fait ouvrir les grandes arcades qui les met en communication avec le chœur. Un incendie en 1867 a nécessité une nouvelle campagne de restauration.